samedi 4 mai 2013

Macro quand j’y pense (photo)

Je me souviens quand j’étais adolescente, et ça fait un bail je vous le jure. Macro était synonyme d’un  gars qui aimait faire exprès pour effleurer une fille de ses mains trop baladeuses. On l’insultait dans ce mot pour lui faire comprendre que nous n’étions pas dupes.


Espèce de Macro que tu es… Vous voyez le genre ? Peut-être est-ce lié aussi au fait que c'était souvent le postérieur (ceci pour faire poli) qui était la cible de ces hommes.

Aujourd’hui, après tant d’années à ne plus avoir entendu ce terme, voilà qu’il ressurgit dans mon vocabulaire, avec une toute  autre connotation. Et cette fois sans sens péjoratif. Tout au contraire. Il faut simplement en comprendre le sens… Photographique.

Et ici je vais tenter de vous l’expliquer et de vous montrer le résultat. Simplement, parce que je commence à me mettre au diapason de la Macrophotographie. Et je vous le dis, ce n’est pas de la tarte. Au point que mon physique, en souffre. Fibromyalgie aidant, ceci accroît les douleurs indésirables. La preuve hier j’étais au dodo à 8heures 30 du soir.

Qu’à cela ne tienne. Ce n’est pas ce qui va m’arrêter. Sauf des clés qui ce matin, à 5heures 30 je n’arrivais pas à trouver. De quoi me faire suer oui, mais je les trouverai pour demain à la même heure. Pourquoi si tôt ? Pour m’amuser avec la lumière du matin et faire de la macro photo.

Mais je peux vous en offrir un aperçu. Certes, ce ne sera pas  l’excellence sans faille. Parce que ce n’est pas simple de tenir un appareil à bout de bras vers le bas, et merci à mon écran mobile qui ce jour-là m’a traversé l’esprit pour l’éternité future. J’ai pu débuter mes expérience en la matière. Et pour des premières prises, je suis pas mal fière de moi.

Donc, la Macro Photo consiste à prendre en image, un modèle que vous avez défini, insecte, fleur et autre dans un environnement au ras du sol… Car le but de la Macro photo, est justement l’intention.

Au départ, je me disais, ciel, je ne vais quand même pas me coucher sur le ventre à chaque fois et faire des cabrioles avec mon appareil. Parce que mon corps lui, me rappellerait à l’ordre croyez-moi. Déjà qu’il le fait et ce n’est pas joyeux. À faire ça, je ne le pourrais pas. Faire de la photo doit être un plaisir intense, pas un calvaire constant.

Mais…mon écran mobile, est venu à ma rescousse. Je le savais qu’il l’était, parce que j’avais fait quelques tests en hauteur.  Ainsi donc, en apercevant une tige d’arbre, un bébé quoi! Me faisant tant penser à notre ancien boulot quand nous avions planté, étant qu’une petite tige… Celui-ci, avait surement un an de plus. Plus grand, mais qu’une tige. Une tige en bourgeons qui s’ouvraient. C’était vraiment mignon.

Seulement, je dois passer par le second arbre pour vous montrer à quoi il pouvait ressembler dans sa réelle physionomie. Car l’image du premier, je l’ai jeté et  vidée la corbeille. Qu’importe c’est la même chose…(image du haut) Ensuite vous comprendrez ce que cela veut dire, Macro. Tout en confirmant que les insectes sont les AS pour ce genre de prise.

J’ai même eu droit à une surprise sur un cliché. Je ne l’avais même pas remarqué. Comme quoi mon regard de photographe n’est pas encore au point. Qu’il ne détecte pas toutes les anomalies environnementales pour éviter ce genre des situations déplaisantes. Heureusement, en ce moment je ne suis qu’en phase apprentissage, ce qui ne me cause aucun souci, si ce n’est que de recommencer… encore une fois.

La surprise étant qu’une tige grise, était devant le petit arbre et qu’en voulant photographier l’arbre, c’est la tige qui a été capté dans mon axe de vue. Je vous le dis, être placée, le dos courbé, à tenir en main mon coolpix, tentant de garder l’équilibre de celui-ci en perdant constamment  mon centre de l’objectif, une pose comme celle-ci, quoiqu’amusante, est… un peu décourageante.

Mais, j’ai continué pour tenter de capter L’IMAGE… Vous savez, celle qui a la bonne prise, la bonne lumière, le bon axe, le bon Bokeh (Le flou autour de L’IMAGE) LA parfaite quoi!

On pourrait croire de celle-ci que c’est elle.(à droite) Pas du tout. Quoique centrée, quoiqu’elle a un Bokeh acceptable, le bas lui est nul. Et ce n’est qu’en regardant chez moi que j’ai compris que je n’aurais jamais avec cet arbre l’image parfaite.

Justement, à cause de ce bas qu’il s’égalise trop avec le sujet réel. L’image suivant le démontre (4) La petite feuille qui frôle la coupe et que l’on voit ces pointes au bas… La preuve étant flagrante. Sur le terrain un bon photographe l’aurait vite détecté.

J’ai tout de même le mérite de me dire, que je pratique la technique depuis peu… La toute première fois pour être exact, et que je tente de voir le meilleur angle… Certes, certains me diront, qu’il y a la lumière… et je rétorquerai, que j’en étais pas à cela, mais à saisir comment capter en Macro (au ras du sol). 
Et honnêtement, sur ces pousses vertes, je ne crois pas que la lumière est un manque, ni en trop.

Je crois que pour celle-ci, il m’aurait fallu être un peu plus en hauteur pour éviter ces autres pointes de feuilles. Quoiqu’il en soit, pour moi c’était concluant. Que j’adorais faire ce genre de photos. J’aime bien les images au Bokeh derrière. Que seul le sujet demeure clair.

Et maintenant, voici le résultat de ma première fois, où là, j’ai encore plus galéré, parce que tenir en équilibre et au centre un appareil photo, en le tenant à bout de bras vers le sol, tout en voulant capter le moment de la prise, qui s’échappait largement à la nano seconde, que l’on apprend à anticiper. 

Malgré que souvent ça provoque un léger flou dans l’image centrale. Qui fait que l’image est… poubelle.

Ha bien … Je l’ai en fin de compte en gros plan ce petit arbre que je ne voyais pas l’image dans mon dossier. Et je ne recommencerai surement pas cet écrit pour faire parfait. L’important étant de vous montrer, de vous expliquer et non de performer en tout.  Surtout que j’ai horreur de la performance dans ce sens.

Alors le voici cet arbre au feuillage rouge brun. J’aimais bien l’idée de la couleur des feuilles sur la pierre grise. Joli contraste… C’est surtout cela qui m’a attiré. Et voici la presque parfaite.(à droite) Oui oui, la presque…Simplement, parce que la feuille du haut est légèrement coupée. Vous n’avez pas idée de la déception. Moi qui croyais sur place que j’AVAIS enfin la bonne. Son Bokeh est parfait. On y voit même un petit insecte.  Et encore là, une surprise pour moi. Car je veux bien admettre que mon écran soit grand, mais ce n’est pas un écran d’ordi. Je dois ajouter, que celle-ci j’avais fait plein écran pour la prise. Ce qui rend la symétrie très difficile. Surtout quand tu n’as rien pour faire un genre de trépied. Et quel BOKEH!


Alors, bien, j’ai dû me satisfaire de celle-ci, très belle aussi… mais pas assez près. Ce qui fait que le bokeh est beaucoup moindre. J’aurais pu tricher pour la présentation et vous la montrer comme l’autre. Seulement, apprendre les différences, les particularités, c’est d’admettre ses erreurs pour mieux recommencer la prochaine fois. Car plus d’expérience dans l’œil et dans la tête.

Tout cela, pour vous faire voir la complexité de cet art. La passion que l’on peut en ressentir quand le plaisir de la photographie est présente en soi.

Mon expérience a été enrichissante. Que maintenant, je vais encore peaufiner ce que j’ai appris hier soir en lisant mon carnet d’apprentissage de mon Coolpix. D’autant plus que ce soir je vais faire des films… J’espère que je ne raterai pas. Parce que ma fille de 10ans en sera la vedette avec ses copines du groupe de danse.

Allez, je vous laisse… À une prochaine… Qui sera Le Quisdale. Dans la journée. Ce sera moins long à écrire…

Bonne journée à vous tous

Krikri Ma Puce Dite Kritoune

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